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   .. / 4-histoire moderne (1492 -1789)
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l'Espagne et le Portugal dessinent leurs futures conquetes dans le nouveau monde par le Traite de Tordesillas


Le traité de Tordesillas est un traité international établi le 7 juin 1494 pour établir le partage du Nouveau Monde, considéré comme terra nullius, entre les deux puissances coloniales émergentes, l'Espagne et le Portugal, avec pour ligne de partage un méridien nord-sud localisé à 370 lieues (1 770 km) à l'ouest des îles du Cap-Vert — méridien qui se situerait aujourd'hui à 46° 37' ouest.
Il a été rédigé à Tordesillas en Castille. La version espagnole du traité est ratifiée à Arévalo par le roi Ferdinand II d'Aragon et la reine Isabelle Ire de Castille le 2 juillet 1494. La version portugaise est ratifiée à Setúbal par le roi Jean II de Portugal le 5 septembre 14941.
D'après ce traité, le royaume de Castille, ainsi que les îles Canaries, sont acquis à la couronne espagnole, tandis que Madère, Porto Santo, les Açores et les îles du Cap-Vert, ainsi que le droit de conquête du royaume du Maroc (royaume de Fez ou Fès) et le droit de navigation au sud du parallèle des Canaries, sont acquis au royaume du Portugal.
Le Brésil, découvert par Pedro Alvares Cabral après la conclusion du traité, tombe de fait sous souveraineté portugaise.
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Le traité de Tordesillas est un traité international établi le 7 juin 1494 pour établir le partage du Nouveau Monde, considéré comme terra ...

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Vasco de Gama contourne l'Afrique en bateau et ouvre la route des indes en atteignant Calicut


Vasco da Gama est traditionnellement considéré comme le premier Européen à arriver aux Indes par voie maritime en contournant le cap de Bonne-Espérance, en 1498.
Souffrant de la double concurrence de ses contemporains illustres Fernand de Magellan et Christophe Colomb, sa vie a longtemps fait l'objet d'une relative méconnaissance et laissé place à un mythe tissé de son vivant, comme celui d'être le premier Européen à atteindre les Indes par voie maritime alors que des explorateurs comme Pêro da Covilhã l'ont précédé par voie terrestre et que les marchands vénitiens commerçaient avec ce pays depuis des décennies.
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Vasco da Gama est traditionnellement considéré comme le premier Européen à arriver aux Indes par voie maritime en contournant le cap de Bonne-Espé ...

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Amerigo Vespucci donne son nom aux nouvelles terres découvertes par Christophe Colmb


Amerigo Vespucci (ou Americo Vespucci)1, né le 9 mars 14542 à Florence, dans la république du même nom et mort le 22 février 1512 à Séville en Castille, est un navigateur florentin qui travailla au service du Royaume de Portugal et de la Couronne de Castille. Il est considéré comme le premier européen à comprendre que les terres découvertes par Christophe Colomb faisaient partie d'un nouveau continent ; c'est pour cette raison que le cartographe Martin Waldseemüller, dans son planisphère de 1507 utilisa le nom d'« America » en son honneur comme appellation pour le Nouveau Monde. L'histoire souvent fantaisiste et contradictoire de ses voyages l'indique comme une des figures les plus controversées de l'ère des Grandes découvertes.
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Amerigo Vespucci (ou Americo Vespucci)1, né le 9 mars 14542 à Florence, dans la république du même nom et mort le 22 février 1512 à S&eacut ...

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L'Espagnol Juan Ponce de León, parti de Porto Rico, découvre la Floride et le Gulf Stream


Juan Ponce de León (c.1460 – juillet 15211,2) est un conquistador espagnol. Premier gouverneur de Puerto Rico, il est souvent considéré comme le premier Européen à avoir exploré la Floride. La légende de la recherche de la fontaine de jouvence est attachée à cette exploration.
Durant cette expédition, l'Espagnol découvrit le courant du Gulf Stream, qui va devenir rapidement la route principale pour le retour des Caraïbes vers l'Espagne
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Juan Ponce de León (c.1460 – juillet 15211,2) est un conquistador espagnol. Premier gouverneur de Puerto Rico, il est souvent considéré comme le premier ...

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Vasco Nunez de Balboa decouvre le passage vers l'océan pacifique


Vasco Núñez de Balboa est un conquistador espagnol né à Jerez de los Caballeros (Royaume de Castille) en 1475 et mort à Acla, au Panama actuel, le 15 janvier 1519. Il est le premier Européen à avoir découvert l'océan Pacifique depuis sa côte orientale en 15131. La fondation d'une ville permanente sur les terres continentales américaines lui assure autant la célébrité et une mention dans les manuels scolaires.
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Vasco Núñez de Balboa est un conquistador espagnol né à Jerez de los Caballeros (Royaume de Castille) en 1475 et mort à Acla, au Panama actuel, l ...

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Arrivée des premiers esclaves Noirs à Cuba


En 1511, débute l’occupation de Cuba par l'empire colonial espagnol. Diego Velázquez de Cuéllar et ses hommes (parmi lesquels Hernan Cortés) se lancent dans la conquête et le pillage du territoire. Ils s’approprient les terres, développent l'élevage, réduisent les Amérindiens en esclavage et s’accaparent leur or. Cuba est ainsi le deuxième territoire au monde après Hispaniola où l'esclavage est introduit par les colonisateurs. Les premières localités espagnoles, Las Villas, s’établissent près des foyers de populations indiennes et des mines d’or.
Les premiers esclaves africains étaient arrivés à Cuba en 1513, deux ans après les espagnols. Après un premier soulèvement en 1525, qui les unit aux travailleurs amérindiens, leur nombre progresse très peu. En 1763, Cuba compte 32 000 esclaves, soit quinze fois moins que la colonie française voisine de Saint-Domingue. Lors de la Révolution haïtienne, les planteurs français, qui avaient réussi dans les trois décennies précédentes une spectaculaire expansion caféière, fuient à Cuba avec leurs esclaves. Ils apportent capitaux, savoir-faire et productivité. Les quelques grands planteurs cubains comme Francisco Arrango y Parreño les invitent à venir exercer leurs talents à Cuba et font pression sur le Roi d'Espagne pour que l'île autorise l'importation d'esclaves.
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En 1511, débute l’occupation de Cuba par l'empire colonial espagnol. Diego Velázquez de Cuéllar et ses hommes (parmi lesquels Hernan Cortés) se la ...

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Sacre de François Ier à Reims


François Ier (1494 - 1547), dit le père et restaurateur des Lettres, le roi chevalier, le roi guerrier, le Grand Colas, le Bonhomme Colas ou encore François au Grand Nez, est sacré roi de France le 25 janvier 1515 dans la cathédrale de Reims, et règne jusqu’à sa mort en 1547. Fils de Charles d’Angoulême et de Louise de Savoie, il appartient à la branche de Valois-Angoulême de la dynastie capétienne.
François Ier est considéré comme le monarque emblématique de la période de la Renaissance française. Son règne permet un développement important des arts et des lettres en France.

Sur le plan militaire et politique, le règne de François Ier est ponctué de guerres et d’importants faits diplomatiques.

Il a un puissant rival en la personne de Charles Quint et doit compter sur les intérêts diplomatiques du roi Henri VIII d’Angleterre toujours désireux de se positionner en allié de l’un ou l’autre camp. François Ier enregistre succès et défaites mais ne permet pas à son ennemi impérial de concrétiser ses rêves, dont la réalisation toucherait l’intégrité du royaume. Les efforts des deux souverains catholiques pour se combattre l’un l’autre ont de lourdes conséquences pour l’Occident chrétien en limitant la répression de la Réforme naissante.

Au plan intérieur, son règne coïncide avec l'accélération de la diffusion des idées de la Réforme. La mise en place de la monarchie absolue et les besoins financiers liés à la guerre et au développement des arts induisent la nécessité de contrôler et optimiser la gestion de l'état et du territoire. François Ier introduit une série de réformes touchant à l'administration du pouvoir et en particulier à l'amélioration du rendement de l'impôt, réformes mises en œuvre et poursuivies sous le règne de son successeur Henri II.
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François Ier (1494 - 1547), dit le père et restaurateur des Lettres, le roi chevalier, le roi guerrier, le Grand Colas, le Bonhomme Colas ou encore François au ...

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Wittemberg: Luther affiche ses 95 theses, base de la Reforme protestante


Présentation sur les portes de l'église du château de Wittenberg des 95 thèses de Luther, à l'origine du Protestantisme. Aboutissement de son cheminement spirituel, elles lancent le mouvement de la réforme qui s’attaque au pouvoir pontifical. Les thèses suscitent l’enthousiasme chez les chrétiens allemands, mais la hiérarchie catholique réagit vivement. Sommé de se rétracter (mission de Cajetan), Luther refuse. D'un point de vue religieux, cet évènement à l'origine de la Réforme marque le passage à l'Époque moderne
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Présentation sur les portes de l'église du château de Wittenberg des 95 thèses de Luther, à l'origine du Protestantisme. Aboutissement de son chem ...

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Magellan franchit le detroit qui portera son nom entre l'Atlantique et le Pacifique


Le détroit de Magellan est un passage maritime situé au sud de l'Amérique entre le continent au nord et la Terre de feu et le cap Horn au sud. Le détroit est le plus grand et le plus important passage naturel entre les océans Atlantique et Pacifique.
Ferdinand Magellan devint le premier Européen à naviguer le détroit en 1520 dans son objectif de rejoindre les Moluques par l'ouest. La traversée du détroit eut lieu du 21 octobre au 27 novembre[1]. Antonio Pigafetta décrit la découverte du Pacifique dans la relation qu'il fit de ce voyage : « Tantôt après, nous envoyâmes un bateau bien fourni de gens et de vivres pour découvrir le cap de l'autre mer. Lesquels demeurèrent, à y aller et venir, trois jours, et nous dirent qu'ils avaient trouvé le cap, et la mer grande et large. Dont le capitaine-général, de joie qu'il eut, commença à pleurer et donna à ce cap le nom de cap de Désir, comme une chose bien désirée et de longtemps requise. »
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Le détroit de Magellan est un passage maritime situé au sud de l'Amérique entre le continent au nord et la Terre de feu et le cap Horn au sud. Le détroi ...

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Perou, Bolivie, Equateur: apogée de l'Empire Inca


Tawantin Suyu ou Tahuantinsuyo est le nom donné par les Incas à leur empire dans les 3 transcriptions couramment admises. La devise de l'empire était: "ama sua, ama quella, ama llulla" signifiant "ne pas voler, ne pas paresser, ne pas mentir". Le Wiphala ou Huipala, drapeau arc-en-ciel à sept bandes est considéré comme étant le symbole de l'empire Inca ; il est aujourd'hui utilisé comme symbole d'identification nationale et culturelle par les peuples andins d'origine indigène.
Un réseau de routes, le Qhapaq Ñan (la "route du seigneur"), partait de Cusco et traversait tout l'empire. Il comprenait près de 40 000 km de voie. Tout son long se trouvait des villages hôteliers (les tambos ou tanpu en quechua) où les voyageurs pouvaient se reposer, se nourrir, etc. À la fin de l'empire ce système de capacñans et de tambos se revélèra être un piège mortel pour l'empire, puisqu'ils furent utilisés par les espagnols comme relais dans leur conquête du pays.
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Tawantin Suyu ou Tahuantinsuyo est le nom donné par les Incas à leur empire dans les 3 transcriptions couramment admises. La devise de l'empire était: "am ...

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Atahualpa, le dernier empereur inca est condamné à mort et étranglé. La résistance inca est désorganisée


Atahualpa (14971, 1500 ou 15022 - 1533) est le dernier empereur de l'empire inca indépendant. D'abord implanté dans la partie nord du royaume, une région dont les principales villes sont à l'époque Quito et Tomebamba, il s'empare du trône impérial de Cuzco après sa victoire lors de la guerre fratricide qui l'oppose à son demi-frère Huascar pour le pouvoir après la mort de leur père Huayna Capac. Sa victoire coïncide toutefois avec l'arrivée au Pérou des conquistadors espagnols menés par Francisco Pizarro, par lesquels il est capturé en 1532 lors de la bataille de Cajamarca, puis exécuté en 1533.
les Espagnols, ayant pris la mesure de la puissance du prince en son royaume, commencent à penser que cet homme qui a tant de prestige et d'autorité sur son peuple finira tôt ou tard par reprendre le dessus sur eux. Les Espagnols les plus radicaux proposent d'exécuter le prince et de placer un empereur fantoche à sa place, lequel sera plus manipulable. Pizarro, à contrecœur, doit condamner Atahualpa qu'il a appris à estimer. Le prince est donc condamné à être brûlé sur un bûcher. Les Espagnols l'estimant le supplient de se convertir, auquel cas il sera garrotté et non brûlé ; Atahualpa accepte. L'exécution a lieu dans sa cellule le 29 août 1533.
L'empire inca est anéanti.
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Atahualpa (14971, 1500 ou 15022 - 1533) est le dernier empereur de l'empire inca indépendant. D'abord implanté dans la partie nord du royaume, une région dont ...

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Jacques Cartier prend possession du Canada au nom du roi de France


Jacques Cartier, est un navigateur et explorateur malouin. Auteur de cartes ayant permis l'apparition du golfe du Saint-Laurent sur les représentations du globe, Cartier, par ses Relations, est le premier Européen à décrire et nommer ces eaux, leurs rives et leurs habitants, et le territoire visité qu'il nomme Canada.
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Jacques Cartier, est un navigateur et explorateur malouin. Auteur de cartes ayant permis l'apparition du golfe du Saint-Laurent sur les représentations du globe, Cartier, pa ...

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Anne Boleyn et son frère, Lord Rochford, sont déclarés coupables d'adultère et d'inceste par la Haute Cour d'Angleterre


Anne Boleyn (vers 15001 – 19 mai 1536) est la deuxième épouse du roi Henri VIII d'Angleterre et reine consort de 1533 à 1536. Elle est la mère de la reine Élisabeth Ire. Son mariage avec Henri VIII est à l'origine du changement politique et religieux complexe, et souvent tragique, qu'a été la réforme anglaise. Accusée d'adultère, d'inceste et de haute trahison, elle est exécutée par décapitation. Il est maintenant généralement admis qu'elle était innocente de ces accusations. Anne Boleyn a été célébrée plus tard comme martyre dans la culture protestante, particulièrement dans l'œuvre de John Foxe.
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Anne Boleyn (vers 15001 – 19 mai 1536) est la deuxième épouse du roi Henri VIII d'Angleterre et reine consort de 1533 à 1536. Elle est la mère de ...

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Calvin publie à Bâle son Institution de la religion chrétienne, socle de la doctrine reformée


Après des études de droit, Calvin rompit avec l'église catholique romaine vers 1530. Du fait des persécutions contre les protestants en France, Calvin se réfugia à Bâle, en Suisse, où il publia la première édition de son œuvre maîtresse, l'Institution de la religion chrétienne en 1536. La même année, il fut recruté par Guillaume Farel pour aider à la réforme de l'église à Genève. Le conseil municipal résista à l'application des idées de Calvin et de Farel et les deux hommes furent expulsés. À l'invitation de Martin Bucer, Calvin se rendit à Strasbourg où il séjourna entre 1538 et 1541, devenant pasteur d'une église de réfugiés français et wallons. Il continua de soutenir le mouvement réformateur à Genève et fut finalement invité à revenir dans la cité genevoise en 1541.

Après son retour, Calvin introduisit une nouvelle liturgie et des idées politiques novatrices malgré l'opposition de plusieurs puissantes familles de la ville qui tentèrent de s'opposer à son autorité, en particulier au moment du procès de Michel Servet. L'arrivée de réfugiés favorables à Calvin et de nouvelles élections lui permirent néanmoins d'évincer ses opposants du conseil municipal. Calvin passa les dernières années de sa vie à promouvoir la Réforme à Genève et dans toute l'Europe.
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Après des études de droit, Calvin rompit avec l'église catholique romaine vers 1530. Du fait des persécutions contre les protestants en France, Calvin s ...

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sacre d'Ivan le terrible, tsar de toutes les russies


Il est sacré tsar à Moscou le 16 janvier 1547 à la cathédrale de l'Assomption et est proclamé « Tsar de toutes les Russies ». On prend en outre la décision de marier le souverain. Ivan décida de chercher une épouse, non à l'étranger, mais au sein de ses États. Le 3 février, il épouse Anastasia Romanovna Zakharine, fille d'une famille de boyards qui faisaient partie des cercles les plus proches du tsar. Il est le premier tsar régnant. Plus qu’un titre à ses yeux, il se croit investi d’une mission divine, même si son investiture n'est consacrée qu'en 1561 par le patriarche grec Ioasaphe II de Constantinople.

À la fin du règne d'Ivan IV, la Russie se retrouve saignée par une guerre de 25 ans. En 1581, Ivan le Terrible cause la mort de son fils aîné Ivan Ivanovitch (1554-1581) en le frappant mortellement de son sceptre, alors que celui-ci est intervenu pour protéger l'enfant que portait sa troisième femme Elena Cheremetiev, agressée par le tsar. L'épisode est illustré par plusieurs tableaux dont celui, particulièrement marquant, d'Ilya Repine conservé à la Galerie Tretiakov.
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Il est sacré tsar à Moscou le 16 janvier 1547 à la cathédrale de l'Assomption et est proclamé « Tsar de toutes les Russies ». On pren ...

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controverse de Valladollid: Bartolomé de las Casas: pour une christianisation en douceur des Indiens d'Amerique


La controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune (l'une en 1550 et l'autre en 1551) au collège San Gregorio de Valladolid, mais principalement par échanges épistolaires. Ce débat réunissait théologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le souhait de Charles Quint, il se traite et parle de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu'elles se fassent avec justice et en sécurité de conscience 1.

La question était de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les indigènes, les Amérindiens, par droit de conquête, avec la justification morale pouvant permettre de mettre fin à des modes de vie observés dans les civilisations précolombiennes, notamment la pratique institutionnelle du sacrifice humain, ou si les sociétés amérindiennes étaient légitimes malgré de tels éléments et que seul le bon exemple devait être promu via une colonisation - émigration.

Ce débat eut lieu sous le pontificat du pape Jules III.
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La controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlved ...

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Signature de la paix d'Augsbourg, les protestants et les catholiques ont les mêmes droits en Allemagne


Pour combattre la Réforme, Charles Quint promulgue en 1521 l’édit de Worms qui interdit strictement l’exercice de la confession luthérienne. Il recommence en 1529 en réunissant une diète à Spire qui décide que la messe doit être célébrée selon le rite catholique même dans les territoires protestants. Les partisans de Luther refusèrent cette décision et furent dès lors surnommés protestants.

En 1546, l’Empereur opte pour l'action militaire, combattant les princes luthériens unis dans la ligue dite de Schmalkalden. Malgré une victoire militaire, une négociation s'impose : les protestants comptent trop d’adeptes parmi les puissants princes allemands. Une négociation commence à Augsbourg.

Le 29 septembre 1555, la Paix d'Augsbourg suspend les hostilités entre les États luthériens et les États catholiques en Allemagne. C’est un compromis qui n’a pu voir le jour qu’en éludant un grand nombre de questions litigieuses. Elle repose sur un principe fondamental : cujus regio, ejus religio c'est-à-dire : « tel prince, telle religion ».

Les princes et les seigneurs étaient désormais libres de choisir, pour eux, leurs vassaux et leurs sujets, entre les deux confessions chrétiennes. Les sujets en désaccord avec la religion de leur suzerain avaient le droit d’émigrer. Elle permet aux princes protestants de conserver les biens de l'Église qu'ils ont sécularisés. Le luthéranisme en tire d'importants avantages et se retrouve à égalité avec les catholiques.

Cette paix relative prendra fin avec la Défenestration de Prague (1618) qui est à l'origine de la guerre de Trente Ans.
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Pour combattre la Réforme, Charles Quint promulgue en 1521 l’édit de Worms qui interdit strictement l’exercice de la confession luthérienne. Il rec ...

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Massacre de la Saint-Barthélemy: massacre des protestants


Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes.

Cet épisode tragique des guerres de religion résulte d'un enchevêtrement complexe de facteurs, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence des déchirements militaires et civils de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment de la vendetta entre le clan des Guise et celui des Châtillon-Montmorency. Il est le résultat d'une sauvage réaction populaire, ultra-catholique et hostile à la politique royale d'apaisement. Il reflète également les tensions internationales entre les royaumes de France et d'Espagne, avivées par l'insurrection aux Pays-Bas.

Pendant longtemps, la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, les principaux responsables du massacre. Faute de sources, les historiens sont restés longtemps partagés sur le rôle exact de la couronne. Ils retiennent aujourd'hui que seuls les chefs militaires du clan protestant étaient visés par l'ordre royal. Dès le matin du 24 août, Charles IX avait ordonné l'arrêt immédiat des tueries mais, dépassé par le zèle et la fureur du peuple, il n'avait pu les empêcher.
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Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, prolong& ...

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Union d'Utrecht: creation des Pays-Bas (protestants) (Hollande, Zelande, Utrecht, Frise, Groningue)


L'Union d'Utrecht (Unie van Utrecht en néerlandais) est un traité signé le 23 janvier 1579 à Utrecht, aux Pays-Bas. Ce traité unifia les provinces désirant se séparer des Pays-Bas espagnols pour des raisons autant politiques que religieuses. L'Union d'Utrecht est souvent considérée comme étant l'acte qui marque l'indépendance des Provinces-Unies, qui ne fut reconnue par l'Espagne qu'en 1648, à la fin de la guerre de Quatre-Vingts Ans, par la Paix de Münster incluse dans le traité de Westphalie.
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L'Union d'Utrecht (Unie van Utrecht en néerlandais) est un traité signé le 23 janvier 1579 à Utrecht, aux Pays-Bas. Ce traité unifia les province ...

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Édit de Nantes: le roi Henri IV accorde aux Protestants la liberté de culte: fin de la guerre de religion


L’édit de Nantes est un édit de tolérance promulgué en avril 1598 par le roi de France Henri IV. Cet édit accordait notamment des droits de culte, des droits civils et des droits politiques aux protestants1 dans certaines parties du royaume et leur concédait, dans des annexes appelées « brevets », un certain nombre de places de sûreté (environ 150) et une indemnité annuelle à verser par les finances royales. La promulgation de cet édit mettait fin aux guerres de religion qui avaient ravagé le royaume de France au xvie siècle.

La première version de l'édit, effectivement signée et scellée à Nantes, est perdue et n'est plus connue que par une copie conservée à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève. C'est donc la seconde version, toujours datée d'avril 1598 quoique probablement rédigée plus tard, qui constitue le texte authentique et qui fut adressée aux parlements pour enregistrement.

L'édit de Nantes sera révoqué par Louis XIV en octobre 1685 dans un nouvel édit, l'édit de Fontainebleau.
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L’édit de Nantes est un édit de tolérance promulgué en avril 1598 par le roi de France Henri IV. Cet édit accordait notamment des droits de ...

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les Français commencent à s'implanter en Acadie (Canada)


L'histoire de l'Acadie française débute officiellement en 1604 lorsque le Français Pierre Dugua de Mons fonde la colonie, à l'île Sainte-Croix ; la colonie est déplacée à Port-Royal, dû aux conditions hostiles. L'arrivée des Européens change complètement le mode de vie des Amérindiens alors qu'un certains métissage a lieu avec les Acadiens, en plus d'une influence culturelle réciproque. L'Acadie soufre dès sa fondation de sa position stratégique entre le Canada et la Nouvelle-Angleterre. En plus des guerres civiles entre seigneurs, les attaques britanniques culminent par la conquête en 1710, officialisée par le traité d'Utrecht en 1713. L'Acadie anglaise est le nom donné à la période suivante.
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L'histoire de l'Acadie française débute officiellement en 1604 lorsque le Français Pierre Dugua de Mons fonde la colonie, à l'île Sainte-Croix ; l ...

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quelques francais conduits par Samuel de Champlain fondent le Quebec


Samuel de Champlain, né à Brouage entre 1567 et 1574 et mort à Québec le 25 décembre 1635, est tout à la fois un navigateur, un cartographe, un soldat, un explorateur, un géographe, un commandant et un chroniqueur français.

Après une formation de navigateur en Saintonge (vers 1586-1594), il se fait soldat en Bretagne (1595-1598), puis explorateur des colonies espagnoles d'Amérique (1599-1601), du fleuve Saint-Laurent (1603) ainsi que de l'Acadie (1604-1607) et de la côte atlantique (entre l'actuel Nouveau-Brunswick et Cap Cod). Il nomme définitivement la «Nouvelle-France» en l'inscrivant sur une carte de 1607, représentant l'Acadie à partir de La Hève jusqu'au sud du Cap Cod. Champlain enracine la première colonie française permanente, à Port Royal d’abord, puis à Québec ensuite, qu'il a fondée le 3 juillet 1608. À cette fin, il bénéficie du soutien du roi Henri IV de France, de Pierre Dugua de Mons, de François Gravé, et du chef montagnais Anadabijou
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Samuel de Champlain, né à Brouage entre 1567 et 1574 et mort à Québec le 25 décembre 1635, est tout à la fois un navigateur, un cartograph ...

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L'explorateur Henry Hudson découvre l'ile de Manhattan et donne son nom à la Hudson river


Henry Hudson (probablement né le 12 septembre 1565 à Londres et mort en 1611) est un explorateur anglais. Il a donné son nom au fleuve Hudson dans l'état de New York, ainsi qu'au Détroit d'Hudson et à la Baie d'Hudson au Canada.
Il traversa l'Atlantique vers l'ouest,a la recherche d'un passage vers l'est, pour atteindre finalement Terre-Neuve en juillet. Ils passèrent les quatre mois suivants à explorer la côte est Nord-Américaine, dont Staten Island, Manhattan, le Maine et le Cap Cod. Ils furent les premiers Européens à décrire ce littoral (bien que Giovanni da Verrazano y soit déjà venu en 1524). Arrivé à l'île de Manhattan le 11 septembre, le capitaine remonta le fleuve Hudson, qui porte son nom. Les États généraux revendiquèrent ultérieurement ce territoire comme la Nouvelle-Néerlande et y établirent la colonie de La Nouvelle-Amsterdam. On pense que c'est Hudson, lui-même qui donna le nom de Staten Island («Staaten Eyslandt» en néerlandais), en honneur des États généraux.
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Henry Hudson (probablement né le 12 septembre 1565 à Londres et mort en 1611) est un explorateur anglais. Il a donné son nom au fleuve Hudson dans l'éta ...

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Khurram, le futur Shâh Jahân épouse Arjumand Bânu Begam.Il lui construira a sa mort le mausolee du Taj Mahal a Agra


Shâh Jahân (5 janvier 1592 - 22 janvier 1666) a dirigé l'Empire moghol de 1627 à 1658. Il était le fils de Jahângîr, roi moghol, et de son épouse hindoue la Bégum Bilqis Makani (morte en 1619).
Il reste associé à la construction du Taj Mahal à Âgrâ, destiné à son épouse préférée Mumtâz Mahal, morte en 1631 en mettant au monde leur quatorzième enfant. Shâh Jahân est aussi associé à la construction de la plus grande mosquée d'Inde, la Jama Masjid de Delhi. A Lahore, il fait construire le Fort et les Jardins de Shalimar, ainsi que la mosquée de Wazir-Khan.
Durant les huit dernières années de sa vie, il fut emprisonné par son fils Aurangzeb dans une partie du Fort rouge ayant une vue directe sur le Taj.
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Shâh Jahân (5 janvier 1592 - 22 janvier 1666) a dirigé l'Empire moghol de 1627 à 1658. Il était le fils de Jahângîr, roi moghol, et de ...

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le 'Mayflower' accoste au Cap Cod: debut de la colonisation anglaise de l'Amerique


Bien que l'Amérique du Nord fût déjà connue depuis près d'un siècle par les Espagnols, les Anglais ne commencèrent à la coloniser qu'en 1584 avec l'envoi de navires vers la fameuse colonie de Roanoke, la « colonie perdue ». Ils armèrent un navire, recrutèrent quelques hommes, et quittèrent Leyde (Hollande) en 1620 à bord du Mayflower. »
À la suite d'une halte pour se ravitailler à Terre-Neuve auprès de pêcheurs locaux, une tempête menaça le bon déroulement de l'expédition. Le mauvais temps obligea le vaisseau à aborder les rivages de l'Amérique au cap Cod (sur le site de la ville de Provincetown dans le Massachusetts), le 11 novembre 1620, et non sur les bords du fleuve Hudson, but initial du voyage.
Parmi les occupants du bateau se trouvaient trente-cinq dissidents anglais, des Pères pèlerins, très pieux, fuyant les persécutions de Jacques Ier et à la recherche d'un lieu pour pratiquer librement leur religion ; ainsi que 67 « étrangers ». La plupart des passagers venaient de milieux modestes (petits fermiers, artisans…) et adhéraient aux principes puritains.
Ces Européens furent les premiers colons à s'établir durablement en Nouvelle-Angleterre, où ils décidèrent de fonder la ville de Plymouth.
Un pacte contenant un certain nombre de lois, et régissant les principes de la future colonie (plus connu sous le nom de Mayflower Compact), fut signé à bord du navire par les passagers.
Les pèlerins du Mayflower, les « Pilgrim Fathers », sont souvent considérés comme les pères fondateurs des futurs États-Unis d'Amérique.
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Bien que l'Amérique du Nord fût déjà connue depuis près d'un siècle par les Espagnols, les Anglais ne commencèrent à la colon ...

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Marie de Médicis commande à Rubens 24 compositions retraçant les principaux épisodes de sa vie (1622-1625)


Après la mort du Roi Albert d'Autriche, Rubens continue à être le peintre officiel de la Cour de l'Infante Isabelle d'Autriche de 1621 à 1633. En 1623, Rubens perd sa fille Serena qui meurt alors qu'elle n'avait que 12 ans et trois ans plus tard, en 1626, son épouse, Isabella Brant meurt de la peste à l'âge de 34 ans.

En 1621, la reine de France Marie de Médicis demande à Pierre-Paul Rubens de réaliser deux grands cycles allégoriques célébrant sa vie et celle de son défunt mari, le roi Henri IV, pour décorer la Galerie Médicis du Palais du Luxembourg à Paris. Rubens achève le Cycle de Marie de Médicis en 1625 qui est actuellement exposé au Musée du Louvre, mais il ne peut pas terminer celui d'Henri IV18. Marie de Médicis est exilée de France en 1630 par son fils, Louis XIII, et elle décède en 1642 dans la même maison de Cologne où Rubens avait passé son enfance19.
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Après la mort du Roi Albert d'Autriche, Rubens continue à être le peintre officiel de la Cour de l'Infante Isabelle d'Autriche de 1621 à 1633. En 1623, R ...

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Abjuration de Galilée


Le 21 février 1632, Galilée, protégé par le pape Urbain VIII et le grand-duc de Toscane Ferdinand II de Médicis, petit-fils de Christine de Lorraine, fait paraître à Florence son dialogue des Massimi sistemi (Dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo, Dialogue sur les deux grands systèmes du monde), où il raille sensiblement le géocentrisme de Ptolémée comme il l'avait fait avec son expérience de pensée concernant les affirmations erronées d'Aristote sur la chute des corps.

Galilée, qui veut écraser ses adversaires, publie son ouvrage en demandant l'imprimatur, c'est-à-dire l'approbation de l'Église. Il piège Mgr Riccardi, maître du Sacré Palais, qui avait la mission d'inspecter le dialogue. En effet, lors de l'inspection, Mgr Riccardi n'a connaissance que de la préface et de la conclusion dans lesquelles Galilée ne dévoile pas ses vraies intentions.

L'Église se sent obligée de réagir d'autant plus qu'elle considère qu'on lui a, en quelque sorte, volé son imprimatur
Le pape lui-même ne peut qu'avaliser le reproche des adversaires de Galilée à qui il avait demandé une présentation neutre des deux théories, pas un plaidoyer en faveur du seul Copernic. Le Pape trahi ne lui en veut pas pour avoir tourné en dérision ses propres paroles, mais pour le manque de preuves de sa théorie.
Galilée est convoqué par le Saint-office, le 1er octobre 1632. Ce qui lui est reproché n'est pas sa thèse elle-même, mais le détournement d'une mission commanditée, ce qui justifie des sanctions pénales. Son livre est en outre ouvertement pro-copernicien, bafouant l'interdit de 1616 (la mise à l'index de ces thèses ne sera levée qu'en 1757). Malade, il ne peut se rendre à Rome qu'en février 1633. Les interrogatoires se poursuivent jusqu'au 21 juin où une menace de torture est même évoquée sur ordre du pape ; Galilée cède.
Le 22 juin 1633, au couvent dominicain de Santa-Maria, la sentence est rendue :
Par sentence, nous déclarons que toi, Galilée, t'es rendu fort suspect d'hérésie, pour avoir tenu cette fausse doctrine du mouvement de la Terre et repos du Soleil. Conséquemment, avec un cœur sincère, il faut que tu abjures et maudisses devant nous ces erreurs et ces hérésies contraires à l’Église
Il prononce alors la formule d'abjuration que le Saint-office avait préparée :
La condamnation de Galilée est immédiatement commuée par le Pape en résidence surveillée. Le scientifique n'est donc jamais allé en prison et continua même à percevoir les revenus de deux bénéfices ecclésiastiques que le souverain pontife lui avait octroyés. La deuxième sanction : la récitation des psaumes de la pénitence une fois par semaine pendant un an, sera effectuée par sa fille religieuse carmélite.
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Le 21 février 1632, Galilée, protégé par le pape Urbain VIII et le grand-duc de Toscane Ferdinand II de Médicis, petit-fils de Christine de Lorra ...

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Richelieu fonde l'Academie Francaise


L’Académie française, fondée en 1634 et officialisée le 29 janvier 1635, sous le règne de Louis XIII par le cardinal de Richelieu, est une institution française dont la fonction est de normaliser et de perfectionner la langue française. Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs. Intégrée à l'Institut de France lors de la création de celui-ci le 25 octobre 1795, elle est la première de ses cinq académies.

La mission qui lui est assignée dès l’origine, et qui sera précisée le 29 janvier 1635 par lettres patentes de Louis XIII, est de fixer la langue française, de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous. Elle doit dans cet esprit commencer par composer un dictionnaire : la première édition du Dictionnaire de l'Académie française est publiée en 1694 et la neuvième est en cours d'élaboration.
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L’Académie française, fondée en 1634 et officialisée le 29 janvier 1635, sous le règne de Louis XIII par le cardinal de Richelieu, est une ...

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le Japon des Shoguns se ferme à toute influence extérieure


Le terme shogun, du japonais shōgun, que l'on peut traduire par « grand général pacificateur des barbares », devint un titre héréditaire de la lignée Minamoto, indiquant le dirigeant de facto du Japon (dictateur militaire), alors même que l'empereur restait le dirigeant de jure (en quelque sorte le gardien des traditions). Le titre de Seii Taishogun fut par la suite abandonné lors de la constitution au xixe siècle du kazoku, c'est-à-dire de la noblesse japonaise.
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Le terme shogun, du japonais shōgun, que l'on peut traduire par « grand général pacificateur des barbares », devint un titre héréditaire de ...

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Bataille de Rocroi, la France bat l'Espagne. Cette bataille marque le début de la suprématie militaire française en Europe


Cette bataille a des effets géopolitiques certains. Le fantassin espagnol régnait sur les champs de bataille européens, il y est supplanté par la cavalerie française.
À la suite de cette bataille, l’Espagne et le Saint Empire germanique vont perdre petit à petit de leur puissance. La France, quant à elle, renforce sa position dans la région, au moment même où s'entame une succession difficile à sa tête. Une défaite pour la France aurait eu des conséquences hasardeuses pour la régente Anne d'Autriche et pour le petit roi Louis XIV, qui n'a que 4 ans.
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Cette bataille a des effets géopolitiques certains. Le fantassin espagnol régnait sur les champs de bataille européens, il y est supplanté par la cavale ...

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Pays-Bas: Guillaume II d'Orange accede au pouvoir


c'est le jeune stathouder Guillaume d'Orange qui va mener une véritable révolution, connue sous le nom de Guerre de Quatre-vingts ans de 1568 à 1648, conduisant les Provinces-Unies à l'indépendance. Dès lors, les Pays-Bas vont entrer dans la période du « Gouden Eeuw », Siècle d'Or caractérisé par la prospérité économique et culturelle ainsi que par la fierté des Hollandais défiant les monarchies voisines (France et Angleterre notamment).

Au xvie siècle, le Portugal et l'Espagne deviennent, grâce au colonialisme, les premières puissances européennes et des puissances mondiales. Dès 1580, les Néerlandais lanceront des raids sur le Brésil, et s'empareront du Nordeste de 1630 à 1661, ce qui leur permettra d'acquérir d'immense plantations de canne à sucre. Les Hollandais et les Zélandais sont de redoutables corsaires et arriveront maintes fois à détourner des marchandises de navires d´autres nations européennes.

En 1608, les Néerlandais forment des sociétés par actions (dont la Compagnie des Indes orientales et la Compagnie des Indes occidentales) qui se lancent dans le commerce des épices avec l'Insulinde et l'Inde mais aussi dans la traite négrière. Les Bataves s'empareront des comptoirs portugais en Angola, sur tout le pourtour de l'Afrique et dans l'océan Indien.

C'est au Siècle d'Or que s'expriment tous les talents : dans le domaine maritime, les Provinces-Unies sont pionnières en matière de technologies. Le sextant (inventé au xviie siècle par un pasteur calviniste d'Amsterdam), le yacht (abusivement prononcé à l'anglaise) ainsi que de nombreux termes de marine (foc, etc.) sont autant de témoignages de la créativité des Provinces-Unies au Siècle d'Or. De plus, les Hollandais sont les seuls au xviie siècle à maîtriser l'armement de navires de manière aussi rapide, ce qui fait d'eux des ennemis redoutables en plus de marins expérimentés (amiraux Tromp et de Ruyter notamment).

Les Provinces-Unies deviennent également le siège des artistes : Rembrandt de Leyde, Vermeer de Delft et Frans Hals de Haarlem qui vont s'imposer comme les grands maîtres de l'école hollandaise du xviie siècle, Pieter de Hooch, Jan van Goyen, Van Ostade, Willem Claeszoon Heda (natures mortes), les Van de Velde père et fils (scène de batailles marines), Gerrit Berckheyde (vues de villes), Pieter Saenredam (intérieurs d'églises), Jan Steen (scènes d'intérieur), Van Ruysdael (paysages), Meindert Hobbema, les peintres de l'école caravagesque d'Utrecht…
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c'est le jeune stathouder Guillaume d'Orange qui va mener une véritable révolution, connue sous le nom de Guerre de Quatre-vingts ans de 1568 à 1648, conduisan ...

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Invention du baromètre par le mathématicien et physicien italien Evangelista Torricelli


Vers 1635, les ingénieurs et fontainiers de Florence sont chargés de construire de gigantesques installations hydrauliques dans les jardins des palais. Ils installent des pompes aspirantes mais découvrent avec stupéfaction qu'elles sont incapables d'élever l'eau de plus de 18 brasses, soit une dizaine de mètres. Galilée est sollicité mais il meurt en 1642 sans avoir eu le temps de résoudre ce problème
Torricelli succède à Galilée comme physicien à la cour du Duc de Toscane. Reprenant les notes de son prédécesseur, il fait des expériences pour prouver que la pression atmosphérique est responsable de la montée de l'eau dans un espace vide. Pour éviter d'utiliser des colonnes d'eau d'une dizaine de mètres de hauteur, il a l'idée de faire des essais avec du mercure
Le tube de Torricelli, baptisé par la suite baromètre, est un tube en U lié à une graduation de référence permettant de mesurer la différence de niveau entre les deux surfaces libres du mercure.
Bien que plusieurs autres instruments de mesure (thermomètre, hygromètre, anémomètre, girouette, pour ne nommer qu'eux) aient eu un rôle à jouer dans la genèse scientifique de la météorologie, il est clair que le baromètre est d'une importance toute spéciale. Le baromètre mesure une propriété mécanique de l'atmosphère, la pression, qui, contrairement au vent, à la température, ou même à l'humidité, échappe généralement à nos sens. Dès son invention, les scientifiques ont soupçonné l'importance de la pression comme paramètre météorologique
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Vers 1635, les ingénieurs et fontainiers de Florence sont chargés de construire de gigantesques installations hydrauliques dans les jardins des palais. Ils installent ...

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Journée des barricades: début de la Fronde


La Journée des barricades eut lieu le 26 août 1648, lorsque le peuple de Paris, irrité de l'arrestation des meneurs de l'opposition parlementaire (Potier de Blancmesnil et Pierre Broussel, conseillers au Parlement), éleva plus de six cent barricades dans Paris. Ce fut le commencement de la Fronde.
La Fronde (1648–1653), parfois appelée guerre des Lorrains, est une période de troubles graves qui frappent le royaume de France pendant la minorité de Louis XIV (1643-1661), alors en pleine guerre avec l’Espagne (1635-1659).
Cette période de révoltes marque une brutale réaction face à la montée de l’autorité monarchique en France commencée sous Henri IV et Louis XIII, renforcée par la fermeté de Richelieu et qui connaît son apogée sous le règne de Louis XIV. Après la mort de Richelieu en 1642, puis celle de Louis XIII en 1643, le pouvoir royal est affaibli par l'organisation d'une période de régence, par une situation financière et fiscale difficile due aux prélèvements nécessaires pour alimenter la guerre de Trente Ans, par l'esprit de revanche des grands du royaume subjugués sous la poigne de Richelieu. Cette situation provoque une conjonction de multiples oppositions aussi bien parlementaires qu’aristocratiques et populaires.

Il est très difficile de délimiter avec précision les bornes chronologiques de la Fronde. Les historiens ont des avis divergents sur la question. Il est courant toutefois de proposer comme point de départ la date du 15 juin 1648 qui est marquée par la déclaration des 27 articles à la suite de l'arrêt d'Union du 13 mai. Cette déclaration faite au Parlement de Paris énonce la limitation des pouvoirs du souverain. La soumission de la ville de Bordeaux, le 3 août 1653, est l'événement qui clôt les troubles de la Fronde.

La chronologie est complexe en raison d'événements multiples et de renversements des alliances. Toutefois, l'historiographie a pris l'habitude de distinguer plusieurs phases : la première correspond à l’opposition des cours souveraines (fronde parlementaire, 1648-1649) ; la seconde à l’opposition des Grands (fronde des princes, 1651-1653). À ce titre, elle peut être considérée comme la dernière grande révolte nobiliaire du xviie siècle.
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La Journée des barricades eut lieu le 26 août 1648, lorsque le peuple de Paris, irrité de l'arrestation des meneurs de l'opposition parlementaire (Potier de Bla ...

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traités de Westphalie attribuent l'Alsace (hormis Strasbourg et Mulhouse) à la France


Les traités de Westphalie (ou Paix de Westphalie) conclurent la guerre de Trente Ans et la guerre de Quatre-vingts ans le 24 octobre 1648. Ils sont à la base du « système westphalien », expression utilisée a posteriori pour désigner le système international spécifique mis en place, de façon durable, par ces traités.

Catholiques et protestants ayant refusé de se rencontrer, les négociations se tinrent à partir de décembre 1644 à Münster pour les premiers et à partir de 1645 à Osnabrück pour les seconds. Cette solution qui avait été proposée par la Suède est préférée à l'alternative française qui suggérait Hambourg et Cologne.

Les trois traités de la paix de Westphalie sont :

la Paix de Münster du 30 janvier 1648 entre l'Empire espagnol et les Provinces-Unies ;
deux traités signés le 24 octobre 1648 :
le traité de Münster (Instrumentum Pacis Monasteriensis) entre l'Empereur du Saint-Empire romain germanique et la France (et leurs alliés respectifs),
le traité d'Osnabrück1 (Instrumentum Pacis Osnabrugensis) entre l'Empereur du Saint-Empire romain germanique et l'Empire suédois.
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Les traités de Westphalie (ou Paix de Westphalie) conclurent la guerre de Trente Ans et la guerre de Quatre-vingts ans le 24 octobre 1648. Ils sont à la base du &laqu ...

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Cromwell prend le pouvoir en Angleterre et instaure une république


Oliver Cromwell (Huntingdon, 25 avril 1599 – Londres, 3 septembre 1658) est un militaire et homme politique anglais, resté dans les mémoires pour avoir pris part à l'établissement d'un Commonwealth républicain en Angleterre, puis pour en être devenu le Lord Protecteur. Il est également l'un des commandants de la New Model Army, ou Nouvelle Armée idéale, vainqueur des royalistes lors de la Première Révolution anglaise. Après la mise à mort du roi Charles Ier en 1649, il se hisse à un rôle de premier plan au sein de l'éphémère Commonwealth d'Angleterre, conquérant l'Irlande et l'Écosse, et règne en tant que Lord Protecteur de 1653 jusqu'à sa mort, causée par la malaria, en 1658.
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Oliver Cromwell (Huntingdon, 25 avril 1599 – Londres, 3 septembre 1658) est un militaire et homme politique anglais, resté dans les mémoires pour avoir pris par ...

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Sacre de Louis XIV à Reims


Né Louis-Dieudonné, il monte sur le trône de France au décès de son père Louis XIII, le 14 mai 1643, quelques mois avant son cinquième anniversaire. Il est le 64e roi de France, le 44e roi de Navarre et le troisième roi de France issu de la dynastie des Bourbons. Son règne de 72 ans est l’un des plus longs de l'histoire d'Europe, et le plus long de l'Histoire de France.
Il marque l'apogée de la construction séculaire d'un absolutisme de droit divin. Après une minorité troublée par la révolte de la Fronde de 1648 à 1653, Louis XIV assume personnellement le gouvernement à la mort du cardinal Mazarin en 1661 en ne prenant plus de ministre principal. Son autorité se déploie avec la fin des grandes révoltes nobiliaires, parlementaires, protestantes et paysannes qui avaient marqué les décennies précédentes. Le monarque impose l'obéissance à tous les ordres et contrôle les courants d'opinion (y compris littéraires ou religieux), parmi lesquels le jansénisme à partir de 1660 et le protestantisme au travers de la révocation de l'édit de Nantes en 1685. Louis XIV construit un État centralisé, où son rôle direct est encore accentué après le décès des ministres Colbert en 1683 et Louvois en 1691.
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Né Louis-Dieudonné, il monte sur le trône de France au décès de son père Louis XIII, le 14 mai 1643, quelques mois avant son cinquiè ...

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traité des Pyrénées:fin de la guerre de Trente Ans: domination du royaume de France sur l'Europe


Le traité des Pyrénées formalise une paix conclue entre la couronne d'Espagne et la France à l'issue de la guerre franco-espagnole, commencée en 1635 dans le cadre de la guerre de Trente Ans (1618-1648), et ayant continué durant la Fronde.

Il est signé le 7 novembre 1659 sur l'île des Faisans, au milieu du fleuve côtier Bidassoa qui marque la frontière entre les deux royaumes dans les Pyrénées-Atlantiques. Les rois Louis XIV et Philippe IV y sont représentés par leurs Premiers ministres respectifs, le cardinal Mazarin et don Luis de Haro
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Le traité des Pyrénées formalise une paix conclue entre la couronne d'Espagne et la France à l'issue de la guerre franco-espagnole, commencée en ...

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Nicolas Fouquet, contrarie le roi Louis XIV en festoyant dans son chateau de Vaux le Vicomte


Nicolas Fouquet, marquis de Belle-Île, vicomte de Melun et Vaux, né en janvier 1615 à Paris, mort le 23 mars 1680 à Pignerol, est un homme d'État français de haut rang, surintendant des finances à l'époque de Mazarin, procureur général au parlement de Paris. Il eut un pouvoir et une fortune considérables. Promoteur des arts au sens le plus noble du terme, Nicolas Fouquet sut s'attirer les services des plus brillants artistes de son temps. De nos jours, il est possible de mesurer la grandeur qui fut la sienne au château de Vaux-le-Vicomte. Destitué et arrêté sur l'ordre de Louis XIV en 1661 pour malversations, condamné à la confiscation de ses biens et au bannissement hors du royaume, il vit sa peine élargie par le roi4, en vertu de ses pouvoirs de justice, à l'emprisonnement à vie. Personnage candidat au masque de fer, Nicolas Fouquet connut, bien longtemps après sa disgrâce, une réhabilitation posthume de son destin tragique, par les nombreux romans et films qui lui furent consacrés, et dont l'exemple le plus fameux fut le récit d'Alexandre Dumas, Le vicomte de Bragelonne.

Le 11 juillet 1661, Fouquet reçoit la Cour à Vaux-le-vicomte. Louis XIV n'ayant pu assister à la fête, une autre est donnée le 17 août pour le monarque accompagné de ses 600 courtisans. Elle est somptueuse, avec jets d'eaux, feux d'artifice, ambigu (buffet) donné pour plus de mille couverts et supervisé par François Vatel et création de la pièce de Molière Les Fâcheux. Louis XIV est furieux de voir tant de splendeur alors que ses propres demeures sont vides. L'origine de tant d'argent lui paraît suspecte. L'offre de Fouquet de lui donner Vaux ne fait que l'irriter davantage. Selon l'abbé de Choisy, Louis XIV aurait déclaré dans le carrosse qui le ramène à Paris à Anne d'Autriche : « Ah, madame, est-ce que nous ne ferons pas rendre gorge à tous ces gens-là !"
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Nicolas Fouquet, marquis de Belle-Île, vicomte de Melun et Vaux, né en janvier 1615 à Paris, mort le 23 mars 1680 à Pignerol, est un homme d'État ...

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Bill (loi) de l'Habeas corpus voté par le parlement anglais, qui remet en cause l'arbitraire en matière de droit


L’ordonnance ou mandat d’habeas corpus (en anglais writ of habeas corpus), plus exactement habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum, énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement (contraire de l'arbitraire qui permet d'arrêter n'importe qui sans raison valable). En vertu de ce principe, toute personne arrêtée a le droit de savoir pourquoi elle est arrêtée et de quoi elle est accusée. Ensuite, elle peut être libérée sous caution, puis amenée dans les jours qui suivent devant un juge.

Ses origines remontent à la Rome antique avec la provocatio, qui en est le précurseur, et son principe moderne naît dans l’Angleterre du Moyen Âge. Depuis, elle a été renforcée et précisée de façon à apporter des garanties réelles et efficaces contre la détention arbitraire par l’Habeas Corpus Act (« la loi d’Habeas Corpus ») de 1679. Devenue un des piliers des libertés publiques anglaises, elle s’applique dans les colonies et reste au xxie siècle présente dans la plupart des pays qui appliquent la common law. Aux États-Unis, elle a valeur constitutionnelle, ne pouvant être suspendue qu’en temps de guerre. En revanche, au Royaume-Uni, elle est restée strictement anglaise, ne s’appliquant ni en Écosse, ni en Irlande du Nord.

On traduit souvent le latin habeas corpus par « sois maître de ton corps », qu’on interprète comme l’énoncé d’un droit fondamental à disposer de son corps, compris comme la protection contre les arrestations arbitraires. Cette traduction est erronée. Car en réalité, c’est par cette formule que commence l’ordre : habeas corpus ad subjiciendum qui signifie littéralement : « que tu aies le corps pour le soumettre », qui s’adresse au geôlier et non au prisonnier afin que celui-ci produise le détenu devant la Cour (« Aie le corps [la personne du prisonnier], [avec toi, en te présentant devant la Cour] afin que son cas soit examiné »).
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L’ordonnance ou mandat d’habeas corpus (en anglais writ of habeas corpus), plus exactement habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum, énonce une liberté ...

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Victoire de Kahlenberg: les Viennois arretent definitivement l'avancée des Ottomans en Europe


La bataille de Vienne du 12 septembre 1683, sur la colline du Kahlenberg, mit fin au second siège de Vienne par les Turcs.

Cette défaite décisive des Ottomans fut le point de départ d'une campagne militaire de 16 ans qui devait permettre aux Habsbourg de reprendre les territoires de Hongrie-Croatie et de mettre fin à la menace ottomane en Europe centrale.
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La bataille de Vienne du 12 septembre 1683, sur la colline du Kahlenberg, mit fin au second siège de Vienne par les Turcs.

Cette défaite décisive des ...

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révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV: interdiction du protestantisme


L’édit de Fontainebleau, signé par Louis XIV le 18 octobre 16851, révoque l’édit de Nantes par lequel Henri IV, en 1598, avait octroyé une certaine liberté de culte aux protestants. Cet édit de Fontainebleau est plus connu sous l'appellation non officielle de « Révocation de l'édit de Nantes ».
Dès le début de son règne, Louis XIV, cherchant à unifier son royaume sur les plans religieux, administratif et politique, souhaite extirper le protestantisme. S'appuyant sur une interprétation étroite de l'Édit, il fait accumuler les enquêtes, les dénonciations, les interdictions, voire les destructions d'écoles et de temples. Après des années de persécutions et de conversions forcées, le protestantisme français ayant pratiquement disparu, le pouvoir royal décide que l'édit de Nantes, devenu caduc, peut être révoqué. La conséquence la plus concrète de l'édit est l'accélération de l'exil définitif d'environ un pour cent de la population appartenant à l'élite, principalement au profit de l'Angleterre, des Pays-Bas, de l'Amérique et de la Prusse.
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L’édit de Fontainebleau, signé par Louis XIV le 18 octobre 16851, révoque l’édit de Nantes par lequel Henri IV, en 1598, avait octroyé ...

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Défaite de Jacques II (James II) d'Angleterre à La Boyne, le 12 juillet. L'Irlande est livrée aux Anglais


La bataille de la Boyne se déroule en 1690 entre deux rivaux aux trônes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, le catholique Jacques II d'Angleterre et le protestant Guillaume III ou Guillaume d'Orange qui a déposé Jacques lors de la Glorieuse Révolution en 1688. La bataille remportée par Guillaume III est le tournant de la Rébellion jacobite qui est la tentative infructueuse de Jacques II de reconquérir le trône.
Cette défaite met fin aux espoirs de Jacques II de reconquérir le trône. Il doit s'exiler définitivement en France. Les espoirs de la population irlandaise catholique de s'émanciper de la tutelle anglaise s'éteignent également. Les soldats de Jacques II s'exilent avec lui, pour la plupart en France, mais aussi en Espagne, quelques-uns vont offrir leurs services de mercenaires dans d'autres pays européens. En France, ils furent assez nombreux pour constituer des régiments irlandais au service du roi et constituer la Brigade irlandaise. Ces soldats exilés étaient particulièrement valeureux, car ils défendaient une cause perdue. On les avait surnommés les Wild geese (Oies sauvages en français).
La bataille de la Boyne est une victoire décisive à l'avantage des Irlandais protestants qui en ont fait une célébration symbolique. De nos jours, en Irlande du Nord, les Orangistes commémorent encore le souvenir de la victoire par des défilés. Ces marches orangistes, qui passent par les quartiers catholiques, sont considérés comme des provocations par les catholiques. Ces défilés alimentent les rivalités ancestrales qui sont la cause profonde des conflits permanents du xxe siècle entre Irlandais du nord.
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La bataille de la Boyne se déroule en 1690 entre deux rivaux aux trônes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, le catholique Jacques II d'Anglet ...

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le maréchal de Villeroy bombarde Bruxelles pour le compte de Louis XIV


Le bombardement de la ville de Bruxelles par les troupes françaises du roi Louis XIV, les 13, 14 et 15 août 1695, et l’incendie qui en a résulté, est la catastrophe la plus destructrice que la ville ait eu à subir au cours de son histoire.
La reconstruction du centre de la ville, effectuée durant les années suivantes, a profondément modifié son aspect et laissé de nombreuses traces visibles de nos jours.

l’armée française des Flandres a été confiée au maréchal de Villeroy, piètre stratège, mais proche du roi. Ce dernier, irrité de la tournure que prennent les évènements, exige de Villeroy, qui piétine dans les Flandres, une action d’éclat lui enjoignant de détruire Bruges ou Gand. Villeroy, désireux de plaire au roi et d’effacer ses échecs, parvient à le convaincre de ce que « (…) bombarder Bruxelles aurait plus d’effet et permettrait d’attirer l’ennemi en un lieu où l’on puisse le combattre avec plus d’avantage qu’en approchant de Namur (…) ».

Dans l’Europe entière, la destruction de Bruxelles suscite l’indignation. L’événement représente une rupture avec les conventions tacites qui régissent les guerres jusqu’à cette époque. Un tel bombardement de terreur, prenant pour cible une population civile étrangère au conflit et destiné à impressionner les armées ennemies, est inédit. Les bombardements servent à abattre les défenses dans le but de prendre une ville plus ou moins intacte, ou encore de détruire les infrastructures guerrières ou les ports. Comment admettre qu’aucune capitale n’est plus à l’abri des bombes lancées par dessus les remparts dans le seul but de détruire, le refus de Villeroy d’attendre ni la réponse du gouverneur de la ville ni la tentative du prince-électeur auprès du roi d’Angleterre d’obtenir la cessation des attaques contre les côtes françaises qui visent les ports et non les cités ? Les ministres des nations coalisées se réunissent à La Haye et jurent de venger Bruxelles.

Le pape Innocent XII, en recevant la liste des nombreux dommages subis par les églises et institutions religieuses, qui occupent près d’un cinquième de la villenote 8, s’écrie « Cette guerre me fait gémir ».

En plus des protestations officielles, de nombreux pamphlets anonymes circulent, parmi ceux-ci une attaque incendiaire contre la France dont la barbarie menace toute l’Europe10 ou des écrits plus humoristiques ou cyniques, comme cette lettre de félicitation du diable aux Français dans laquelle il leur dit sa joie et son admiration et assure qu’il les accueillera plus tard chez lui avec plaisir11, ou cette autre signée par Manneken-pis en personne, qui se moque de la rage de Louis XIV et se plaint que ce bombardement lui ait enlevé l’envie de pisser : « ...si je voyais brancher Villeroy à quelque arbre, j’en rirais tant que j’en pisserais de nouveau »12.

Inutile d’un point de vue militaire, puisque n’ayant pas servi à détourner les troupes alliées de la citadelle de Namur, laquelle se rendra le 5 septembre après que l’armée de Villeroy a été stoppée dans la plaine, le bombardement de Bruxelles contribuera à faire pâlir en Europe l’étoile du Roi Soleil. Napoléon Ier jugera, un siècle plus tard, cette action « aussi barbare qu’inutile ».
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Le bombardement de la ville de Bruxelles par les troupes françaises du roi Louis XIV, les 13, 14 et 15 août 1695, et l’incendie qui en a résulté, e ...

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Fondation d'un centre de colonisation français dans le Michigan Fort Ponchartrain


La construction du fort en 1701 par Antoine Laumet de La Mothe-Cadillac marque la fondation de la ville de Détroit.
En 1705, Antoine Laumet de La Mothe-Cadillac nomme François Dauphin de la Forest gouverneur du Fort Pontchartrain du Détroit.
Le fort fut occupé par les Britanniques le 29 novembre 1760, pendant la guerre de Sept Ans. Le fort fut également le théâtre du siège de Fort Détroit qui opposa les Amérindiens aux Britanniques durant la rébellion de Pontiac en 1763.
En 1783, le traité de Paris qui mit fin à la guerre d'indépendance des États-Unis attribua le fort aux nouveaux États-Unis. Cependant, les Britanniques refusèrent d'obéir à cette partie du traité et maintinrent leurs soldats dans le fort. Ils acceptèrent finalement de se retirer en 1795, après la signature du traité de Londres avec les Américains. Les États-Unis prirent la possession du fort le 11 juillet 1796.

Le Fort Pontchartrain du Détroit, Fort du Détroit ou Fort Détroit est un ancien fort français aujourd'hui disparu situé à l'emplacement de la ville de Détroit dans l'État américain du Michigan.
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La construction du fort en 1701 par Antoine Laumet de La Mothe-Cadillac marque la fondation de la ville de Détroit.
En 1705, Antoine Laumet de La Mothe-Cadillac nomme Fr ...

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Décès du roi d'Angleterre Guillaume d'Orange. C'est Anne Stuart qui lui succède


Anne (6 février 1665 - 1er août 17142) fut reine d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande à partir du 8 mars 1702 jusqu'à l'union de l'Angleterre et de l'Écosse le 1er mai 1707 ; elle devint alors reine de Grande-Bretagne et d'Irlande.
Le père catholique d'Anne, Jacques II d'Angleterre fut renversé par la « Glorieuse Révolution » de 1688. Son beau-frère et cousin protestant Guillaume III régna conjointement avec son épouse Marie II. Après la mort de cette dernière en 1694, Guillaume III régna seul jusqu'à sa mort en 1702 et Anne lui succéda.
Malgré dix-sept grossesses, aucun des enfants d'Anne n'atteignit l'âge adulte et elle fut la dernière souveraine de la Maison Stuart. En raison de l'Acte d'établissement de 1701, près de cinquante prétendants catholiques au trône furent écartés et le successeur d'Anne fut son cousin issu de germain, l'électeur protestant du Hanovre, George Ier.
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Anne (6 février 1665 - 1er août 17142) fut reine d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande à partir du 8 mars 1702 jusqu'à l'union de l'Angleterre et de ...

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Les protestants de Cévennes prennent les armes ; c'est le début de la révolte des Camisards qui sera maîtrisée en 1705


La guerre des Cévennes ou guerre des Camisards est un soulèvement de paysans protestants dans les Cévennes et Bas-Languedoc sous le règne de Louis XIV. Le soulèvement a pour origine la révocation de l'édit de Nantes en 1685 qui provoqua les premiers troubles qui durèrent jusqu'en 1711. Mais les combats furent particulièrement nombreux de septembre 1702 à avril 1704.
Les Camisards étaient des protestants français (huguenots) de la région des Cévennes, en France, qui ont mené une insurrection contre les persécutions qui ont suivi la Révocation de l'Édit de Nantes en 1685. De 1685 à 1700, le petit peuple protestant est lentement passé de la résignation à la révolte, et tous ses pasteurs ayant été exécutés ou mis en fuite, il se retrouve sans leaders. La place des pasteurs est alors prise par des "inspirés", prophètes sans formation qui appellent parfois ouvertement à la révolte violente. La Guerre des Cévennes éclate en 1702, avec les affrontements de plus en plus importants jusqu'en 1704, puis une lutte moindre jusqu'en 1710 avant une paix définitive en 1715.

Il est établi qu'après la Guerre des Cévennes les autorités furent soucieuses d'éviter de rallumer une telle guerre et modérèrent la répression anti-religieuse. De nombreux anciens camisards revenus à une vision plus pacifique des choses contribuèrent à partir de 1715 au rétablissement progressif d'un protestantisme toujours illégal et clandestin mais désormais bien organisé sous la conduite d'Antoine Court et de pasteurs itinérants revenus dans le pays8.
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La guerre des Cévennes ou guerre des Camisards est un soulèvement de paysans protestants dans les Cévennes et Bas-Languedoc sous le règne de Louis XIV. ...

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Fondation de Saint-Pétersbourg


Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée depuis longtemps au royaume de Suède. Par son urbanisme résolument moderne et son esthétique d'origine étrangère, la nouvelle ville devait permettre à la Russie d’« ouvrir une fenêtre sur l'Europe » et contribuer, selon le souhait du tsar, à hisser la Russie au rang des grandes puissances européennes. Le centre-ville, construit sur des directives des souverains russes, présente une architecture unique qui mélange des styles architecturaux (baroque, néoclassique) acclimatés de manière originale par des architectes souvent d'origine italienne. Sa beauté alliée à l'existence de nombreux canaux lui ont valu le surnom de « Venise du Nord ». La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1990.

De sa fondation jusqu'au début du xxe siècle, Saint-Pétersbourg a été le principal centre intellectuel, scientifique et politique du pays.
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Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée depuis longtemps au royaume de Suède. P ...

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Union Act : Les royaumes d'Angleterre et d'Écosse sont unis dans le Royaume-Uni de Grande-Bretagne par la reine Anne Stuart


Les actes d'Union (The Acts of Union), sont des actes parlementaires anglais et écossais passés respectivement en 1706 et 1707 (date d'effet le 1er mai 1707 du calendrier julien ou du 12 mai 1707 du calendrier grégorien utilisé en France), portant sur l’association du royaume d'Écosse et du royaume d'Angleterre (comprenant le Pays de Galles) qui deviennent ainsi le royaume de Grande-Bretagne. Cela se solde donc par la dissolution des parlements respectifs des deux royaumes (Parlement d'Angleterre et Parlement d'Écosse) au profit d'un parlement commun, le Parlement de Grande-Bretagne.
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Les actes d'Union (The Acts of Union), sont des actes parlementaires anglais et écossais passés respectivement en 1706 et 1707 (date d'effet le 1er mai 1707 du calend ...

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fermeture du monastere de Port-Royal-des-Champs, fin du mouvement janseniste


Cet endroit fut le théâtre d’une intense vie religieuse, intellectuelle et politique du xiiie siècle à nos jours. D’abord simple abbaye cistercienne féminine au cœur du bassin parisien, Port-Royal devient au xviie siècle l’un des hauts lieux de la réforme catholique4 puis l'un des symboles de la contestation politique et religieuse, face à l’absolutisme royal naissant et aux réformes théologiques et ecclésiologiques de l’Église tridentine.

Qualifié d’« affreux désert » par la marquise de Sévigné en raison de son isolement, Port-Royal apparaît comme une « thébaïde » pour les admirateurs des Solitaires, c’est-à-dire un endroit privilégié où le chrétien est à même d’œuvrer pour son salut sans être tenté par le monde matériel. Attirant ou repoussant, il fascine le monde intellectuel et religieux du xviie siècle.

Les Jésuites, par l'intermédiaire du roi Louis XIV, après de multiples entraves et suppression de revenus financiers, font chasser les religieux de Port-Royal des Champs en 1709 et, en 1712 l'abbaye fut "rasée par la poudre" sur ordre du Conseil d'État sous l'autorité de Louis XIV7, l’abbaye et son domaine deviennent des lieux de mémoire et d’histoire, séduisant et inspirant visiteurs et intellectuels.
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Cet endroit fut le théâtre d’une intense vie religieuse, intellectuelle et politique du xiiie siècle à nos jours. D’abord simple abbaye ciste ...

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Pierre Ier le Grand prend le titre de Tsar (empereur) de toutes les Russies


Pierre Ier, plus connu sous le nom de Pierre le Grand, né le 9 juin (30 mai) 1672 à Moscou et est mort le 8 février (28 janvier) 1725 à Saint-Pétersbourg est tsar de Russie dès 1682 et devient le premier empereur de l'Empire russe de 1721 à sa mort en 1725.
Il a profondément réformé son pays et a mené une politique expansionniste qui a transformé la Russie en puissance européenne.
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Pierre Ier, plus connu sous le nom de Pierre le Grand, né le 9 juin (30 mai) 1672 à Moscou et est mort le 8 février (28 janvier) 1725 à Saint-Pét ...

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Jean-Jacques Rousseau s'établit en France à Annecy puis Chambery


Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 (à 66 ans) à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone.

La vie de Jean-Jacques Rousseau est une vie d'indépendance et d'instabilité. Il quitte d'abord Genève à seize ans pour la Savoie, où il reçoit un complément d'éducation et une initiation à l'amour par Mme de Warens avant de gagner Paris en 1742, pensant faire carrière dans la musique. Il mène alors une existence difficile, cherchant divers protecteurs et vivant avec Thérèse Levasseur, qui lui donnera cinq enfants, tous confiés à l'Assistance publique. Dans le même temps, il rencontre Diderot et écrit des articles sur la musique pour l'Encyclopédie.

Son œuvre participe à l'esprit des Lumières par son rejet des régimes autocratiques, mais il s'en distingue notamment quant à l'idée que le siècle serait un heureux siècle de fer et de progrès
Rousseau entre dans l'histoire des idées avec ses brefs essais : Discours sur les sciences et les arts (1750) et Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), en opposant l'état de nature qui faisait le bonheur de l'humanité, à l'état social, source des insatisfactions générales. Ayant pris le contrepied de la philosophie de Hobbes, il sait néanmoins un retour à l'origine impossible et il poursuit une réflexion sur le fonctionnement d'une société démocratique basée sur le Contrat social (1762) dans lequel le peuple souverain organise la vie collective.
l'influence de Jean-Jacques Rousseau est majeure aussi bien dans le domaine de la philosophie politique en nourrissant la réflexion sur la démocratie que dans le domaine de la littérature, et, au-delà, dans les comportements, avec la place nouvelle faite à la sensibilité, qui s'épanouira au début du siècle suivant avec le romantisme.
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Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 (à 66 ans) à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et mus ...

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Diderot commence la publication de l'Encyclopedie


L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est une encyclopédie française, éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Diderot et de D’Alembert.

L’Encyclopédie est un ouvrage majeur du xviiie siècle et la première encyclopédie française. Par la synthèse des connaissances du temps qu’elle contient, elle représente un travail rédactionnel et éditorial considérable pour l’époque, mené par des encyclopédistes constitués en « société de gens de lettres ». Enfin, au-delà des savoirs qu’elle compile, le travail qu’elle représente et les finalités dont la chargent ses auteurs deviennent un symbole de l’œuvre des Lumières, une arme politique et, à ce titre, l’objet de nombreux rapports de force entre les éditeurs, les rédacteurs, le pouvoir séculier et ecclésiastique.
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L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est une encyclopédie française, éditée de 1751 ...

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Lisbonne entierement detruite par un tremblement de terre suivi d un tsunami


Le 1er novembre 1755, Lisbonne est détruite par un tremblement de terre, suivi d'un raz-de-marée et d'incendies, qui tuent entre 60 000 et 90 000 habitants et détruisent 85 % de la ville. Voltaire écrit le Poème sur le désastre de Lisbonne après cette catastrophe et mentionne le séisme dans son roman Candide, en 175925 ; sa critique de l'optimisme pourrait avoir été inspirée par cet événement
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Le 1er novembre 1755, Lisbonne est détruite par un tremblement de terre, suivi d'un raz-de-marée et d'incendies, qui tuent entre 60 000 et 90 000 habitants et d&eacut ...

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La France abandonne son empire colonial nord-américain à l'Angleterre et à l'Espagne


Après avoir connu quelques succès grâce à leurs appuis amérindiens (1754-1757), les Français subissent plusieurs défaites au Canada (1758-1760), notamment celle de la bataille des plaines d'Abraham. La capitulation de Montréal annonce l'isolement de la Louisiane française.

Le traité de Paris, signé le 10 février 1763, consacre l'éviction des Français en Amérique du Nord : le Canada ainsi que la rive orientale du Mississippi sont cédés à la Grande-Bretagne. La Nouvelle-Orléans et la rive occidentale du fleuve sont remises à l'Espagne24,25; cette cession a été négocié secrètement dès le 3 novembre 1762 entre la France et l'Espagne, par le traité de Fontainebleau. Cette décision provoque le départ de plusieurs colons ; cependant, la prise de possession effective par les Espagnols est tardive (1766) et l'immigration hispanophone demeure faible. À l'est, les États-Unis prévoient déjà la conquête de territoires vers l'ouest : en 1795, la navigation commerciale sur le Mississippi est ouverte aux Américains26.

La Louisiane ou Louisiane française était un territoire de la Nouvelle-France, espace contrôlé par les Français en Amérique du Nord, du xviie au xviiie siècle. Elle fut baptisée en l'honneur du roi Louis XIV par l'explorateur Cavelier de La Salle. Immense espace allant des Grands Lacs au golfe du Mexique, elle était divisée en deux secteurs appelés « Haute-Louisiane » (au nord de la rivière Arkansas, appelée parfois le « Pays des Illinois ») et « Basse-Louisiane » (au sud). Le fleuve Mississippi constituait l'épine dorsale de la colonie. Aujourd'hui, l'État américain de la Louisiane ne représente qu'une partie du territoire contrôlé par les Français il y a trois cents ans.

Explorée sous le règne du Roi-Soleil, la Louisiane française fut relativement peu mise en valeur par manque de moyens humains et financiers. La monarchie ne la conserva que pour faire pièce à l'impérialisme anglais en Amérique et joua des alliances avec les divers peuples amérindiens pour se maintenir. Les défaites de la guerre de Sept Ans finirent par avoir raison de la Louisiane française qui dut être cédée aux Britanniques et aux Espagnols. La France récupéra un temps sa souveraineté sur la portion espagnole de la Louisiane, mais Napoléon Bonaparte s'en sépara définitivement en 1803 sans consulter le Gouvernement français au profit des États-Unis.
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Après avoir connu quelques succès grâce à leurs appuis amérindiens (1754-1757), les Français subissent plusieurs défaites au Canada ...

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Toulouse: Exécution de Jean Calas


Pendant les guerres de religion, l'exode des huguenots est massif et renforcé par la révocation de l'édit de Nantes qui en voit près de 200 000 fuir vers les pays protestants d'Europe. La révocation interdit pourtant sévèrement toute émigration. Ceux qui se résolvent à rester sont soumis à des lois sévères mais peu appliquées lorsqu'ils observent une extrême discrétion. C'est dans ce contexte que la ville de Toulouse compte en 1761 environ 50 000 catholiques et 200 calvinistes. L'intolérance envers les protestants se ravive à cette période à cause de la crise économique et de la Guerre de Sept Ans qui voit la France, alliée de l'Autriche et de la Russie, affronter des puissances protestantes (Prusse, Grande-Bretagne).

Jean Calas, marchand d'étoffe et sa famille habitent au no 16 de la rue des Filatiers (aujourd'hui no 50), à Toulouse. Le 13 octobre 1761, son fils aîné, Marc-Antoine, est retrouvé étranglé dans la maison familiale. Le corps est découvert à 22 h après le souper, qui réunissait à l'étage le père et la mère Calas, les deux fils Marc-Antoine et Pierre et un invité de passage, Gaubert Lavaisse. Ses parents évoquent le crime d'un inconnu. Immédiatement appelés sur les lieux, les médecins constatent que la cravate de Marc-Antoine masque les marques d'une double strangulation. Meurtre ou suicide par pendaison ? Toujours est-il que les Calas, l'invité Gaubert et la servante Jeanne Viguière, bonne catholique, sont accusés du meurtre. L'attitude de la famille est, en effet, suspecte, car celle-ci reconnaît, après trois jours d'interrogatoire à l’hôtel de ville, avoir détaché Marc-Antoine pour camoufler le suicide et éviter ainsi à ce dernier qu'il ne subisse le traitement alors infligé aux suicidés, « être traîné sur la claie » tirée par un cheval (cadavre traîné face contre terre à travers la ville ou la campagne sous les lazzis de la population, puis jeté aux ordures).

Mais les Calas, de confession protestante, sauf l'un des fils, Louis, converti au catholicisme et affilié à la Confrérie de pénitents blancs, continuent à pratiquer leur foi. Convaincu par des rumeurs de voisinage alléguant la volonté de Marc-Antoine de choisir réellement la religion catholique et accusant son père de l'avoir assassiné afin qu'il ne se convertisse pas, le capitoul (c'est-à-dire l'officier municipal de Toulouse) David de Beaudrigue exige un complément d'enquête.

Face au manque de preuves pour établir la culpabilité de Jean Calas, le procureur du roi Charles Laganne publie le 17 octobre 1761 un monitoire à fin de révélations. Dans ce contexte d'appel aux témoins, on aurait admis les ouï-dire comme quarts de preuves et les ragots comme huitièmes de preuves. Selon certains auteurs, les juges, faute de mieux, additionnent les signes, adminicules (indices légers) et présomptions, privilégiant la preuve conjecturale à la preuve testimoniale. Pour l'historien de la justice, Benoît Garnot, par contre, il s'agit là d'une caricature de la justice d'Ancien Régime : Jean Calas, sa femme et son fils Pierre sont interrogés à plusieurs reprises2,7. Le 18 novembre 1761, après délibération, le tribunal des capitouls les condamne à la préparatoire ordinaire et extraordinaire mais la famille Calas interjette appel de cette sentence.

Par le verdict en appel du parlement de Toulouse le 10 mars 1762, Jean Calas est condamné « à être rompu vif, à être exposé deux heures sur une roue, après quoi il sera étranglé et jeté sur un bûcher pour y être brûlé ». Par une indulgence de dernière minute, le juge lui a accordé un retentum, clause prévoyant son étranglement après deux heures d'exposition sur la roue afin d'abréger le supplice. Il subit au préalable la question ordinaire et extraordinaire (« pour tirer de lui l'aveu de son crime, complices et circonstances »), une longue séance de torture, mais n'avoue rien. Il clame son innocence. Roué vif Place Saint-Georges, Jean Calas est étranglé puis brûlé deux heures plus tard.

Condamné au bannissement à perpétuité, Pierre, un autre fils de Jean Calas, s'exile dans la ville calviniste de Genève, où il rencontre Voltaire, qui a déjà été informé de l'affaire par le riche négociant marseillais Dominique Audibert. Le philosophe croit d'abord l'accusation fondée, et rédige, dans un premier temps, une lettre incendiaire sur Jean Calas. Mais, convaincu par Pierre de son innocence, il forme par la suite un groupe de pression avec ses amis, et utilise son ironie corrosive pour que justice soit faite.

Afin d'obtenir la révision du procès, Voltaire publie, en 1763, l'ouvrage Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas, tandis que la famille obtient un entretien à Versailles auprès de Louis XV. Après deux ans d'instruction, le Conseil du roi casse l'arrêt du Parlement de Toulouse le 4 juin 1764 pour vice de procédure et renvoie l'affaire devant le tribunal des Requêtes pour qu'il soit statué au fond. Le 9 mars 1765, celui-ci rend, en dernier ressort, un arrêt réhabilitant la mémoire de Jean Calas, et acquittant tous les autres accusés. Le Parlement de Toulouse refusera toujours de revenir sur son jugement, et tiendra cet arrêt de réhabilitation pour nul et non avenu. Le capitoul est destitué le 25 février 1765 et se suicide peu après.

Le procès de Calas a été inséré dans les causes célèbres. Il a fourni à Marie-Joseph Chénier, à Jean-Louis Laya et à Auguste-Jacques Lemierre d'Argy le sujet de drames populaires. Athanase Coquerel a publié en 1858 Jean Calas et sa famille.
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Pendant les guerres de religion, l'exode des huguenots est massif et renforcé par la révocation de l'édit de Nantes qui en voit près de 200 000 fuir ver ...

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Accession au pouvoir de la tsarine Catherine II de Russie


Catherine II, née Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst le 2 mai 1729 à Stettin en Poméranie et morte le 17 novembre 1796 à Saint-Pétersbourg est impératrice et autocrate de toutes les Russies du 28 juin 1762 à sa mort.
Si la Russie de Catherine II fut l'âge d'or de la noblesse, jamais en revanche dans l'histoire de la Russie les serfs ne se trouvèrent dans une plus grande misère. Soucieuse d'assouplir le servage, elle y renonça face à l'opposition de la noblesse et l'étendit même à l'Ukraine.
Elle se présenta comme un mécène pour les arts, la littérature et l'éducation se basant sur l’Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Elle réussit à convaincre le mathématicien Leonhard Euler de revenir de Berlin. Voltaire, qui entretient une relation épistolaire avec l’impératrice, est un fervent défenseur de celle-ci en France. En raison de l’intérêt qu’elle porte aux réflexions des philosophes, il voit en elle un monarque éclairé et ouvert d’esprit comme devrait l’être celui de France.
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Catherine II, née Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst le 2 mai 1729 à Stettin en Poméranie et morte le 17 novembre 1796 à Saint-P&ea ...

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Samuel Wallis, capitaine anglais (1728-1795), aborde l’île de Tahiti, au cours d’un voyage autour du monde


STC177037 Captain Samuel Wallis (1728-1830) being received by Queen Oberea on the Island of Tahiti (colour litho); by Gallina, Gallo (1796-1874); colour lithograph; Private Collection; The Stapleton Collection; Italian, out of
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STC177037 Captain Samuel Wallis (1728-1830) being received by Queen Oberea on the Island of Tahiti (colour litho); by Gallina, Gallo (1796-1874); colour lithograph; Private Collect ...

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Boston tea Party: 1ere insurrection des colons americains contre l'Angleterre


Depuis 1765, la Grande-Bretagne pouvait taxer ses treize colonies américaines. Cette décision était très mal perçue par les habitants des colonies, car ils n'étaient pas représentés au parlement de Westminster et entendaient faire respecter le principe selon lequel un territoire non représenté ne pouvait pas être taxé (no taxation without representation).

L'un des protestataires était John Hancock et en 1768, sa petite corvette, Liberty, fut saisie et il fut accusé de contrebande. Il fut alors défendu par John Adams (qui deviendra plus tard le 2e président des États-Unis) et l'affaire fut classée sans suite.

Le royaume britannique était alors confronté à de lourds problèmes de trésorerie et le roi George III décida d'augmenter fortement les taxes commerciales à l'encontre des colonies.

Le thé, l'un des produits dont la taxe était la plus exorbitante, était devenu un point de discorde symbolique entre la métropole et ses colonies. Hancock organisa un boycott du thé de Chine vendu par la Compagnie anglaise des Indes orientales dont les ventes dans les colonies passèrent de 145 000 kg (320 000 livres) à 240 kg (520 livres).

À partir de 1773, la Compagnie avait d'importantes dettes et d'énormes stocks de thé, mais peu de possibilités de les écouler à cause de la contrebande qui échappait aux taxes. Le gouvernement britannique fit alors passer le Tea Act qui autorisait la Compagnie à vendre du thé aux colonies sans payer les taxes, cette mesure lui permettant de vendre son thé moins cher que les autres importateurs et autres contrebandiers. Elle provoqua la ruine des marchands indépendants et la colère des colons anglais d'Amérique.

À New York, des affiches de The Alarm sont placardées critiquer la Compagnie britannique des Indes Orientales et ainsi militer en faveur des libertés commerciales américaines. John Dickinson appelle au boycott de la Compagnie,

les marins qui tentèrent de débarquer le thé sont passés au supplice du goudron et des plumes.

Au total, six navires chargés de thé arrivèrent dans les ports des colonies: un à New York, un à Philadelphie, un à Charleston, et les trois autres à Boston. Les colons empêchèrent les cargaisons d'être débarquées, et les bateaux durent repartir vers l'Angleterre avec tout leur thé, sauf les navires ancrés à Boston. Le gouverneur Thomas Hutchinson interdit aux bateaux de repartir avant d'avoir déchargé leur cargaison.

Le 16 décembre 1773, soixante bostoniens nommés Les Fils de la Liberté grimpèrent à bord des trois navires (le Dartmouth, le Eleanor et le Beaver) costumés en Amérindiens de la tribu des Mohawks car ces derniers suscitaient la terreur à cette époque. Silencieusement, entre 18 et 19 heures ils ouvrirent les tonneaux et jetèrent 342 caisses de thé par dessus bord. Rien ne fut volé, ou détruit intentionnellement, hormis les 45 tonnes (90 000 livres) de thé, d'une valeur de 10 000 £.
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Depuis 1765, la Grande-Bretagne pouvait taxer ses treize colonies américaines. Cette décision était très mal perçue par les habitants des colonie ...

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Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique


La Déclaration unanime des treize États unis d’Amérique (en anglais The unanimous declaration of the thirteen united States of America), généralement appelée « Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique », est un texte politique par lequel les treize colonies britanniques d'Amérique du Nord ont fait sécession de la Grande-Bretagne le 4 juillet 1776, pour former les « États unis d'Amérique ». Ce texte est marqué par l'influence de la philosophie des Lumières et tire également les conséquences de la Glorieuse Révolution de 1688 : d'après les abus constatés, les délégués des colons estiment qu'ils ont le droit et le devoir de se révolter contre la monarchie britannique (en fait, le parlement britannique a voté de lourds impôts et taxes frappant les colonies). Depuis, le 4 juillet est devenu la fête nationale des États-Unis : l'Independence Day (jour de l'Indépendance en anglais).
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La Déclaration unanime des treize États unis d’Amérique (en anglais The unanimous declaration of the thirteen united States of America), gén&eacut ...

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Benjamin Franklin est nommé 1er ambassadeur des Etats-Unis à Paris


Benjamin Franklin (17 janvier 1706 à Boston – 17 avril 1790 à Philadelphie) est un imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, inventeur et homme politique américain.

Il participe à la rédaction de la déclaration d'indépendance des États-Unis, dont il est un des signataires, ce qui fait de lui l'un des Pères fondateurs des États-Unis. Pendant la Révolution américaine, il négocie en France en tant que diplomate non seulement le traité d'alliance avec les Français, mais aussi le traité de Paris. Délégué de la Convention de Philadelphie, il participe à l'élaboration de la Constitution des États-Unis.

La vie de Benjamin Franklin est en grande partie caractérisée par la volonté d'aider la communauté. La fondation des premiers sapeurs-pompiers volontaires à Philadelphie, la première bibliothèque de prêt des États-Unis et l'invention du poêle à bois à combustion contrôlée illustrent son ambition d'améliorer la qualité de vie et l'accès à l'éducation de ses concitoyens. Avec l'invention du paratonnerre, il parvient à écarter le danger que représentait jusqu'à présent ce phénomène naturel.

Fils d'un marchand de suif et de chandelles, Benjamin Franklin mène une carrière d'imprimeur, avant de se retirer du milieu des affaires à l'âge de 42 ans pour entrer en politique. Son ascension sociale - rapportée à travers les nombreuses éditions de son autobiographie - restera longtemps un exemple de réussite par le travail et la discipline.
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Benjamin Franklin (17 janvier 1706 à Boston – 17 avril 1790 à Philadelphie) est un imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, inventeur et homme p ...

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victoire franco-américaine de Yorktown sur les Anglais


La bataille de Yorktown se déroule lors de la guerre d'indépendance des États-Unis du 28 septembre au 19 octobre 1781. Elle confronte les insurgés américains et leurs alliés français commandés par le comte de Rochambeau aux britanniques commandés par Lord Cornwallis. Après 21 jours de combat, ce dernier se rend, avec le quart des forces britanniques engagées dans la guerre ; la bataille signe la défaite certaine de l'Angleterre.
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La bataille de Yorktown se déroule lors de la guerre d'indépendance des États-Unis du 28 septembre au 19 octobre 1781. Elle confronte les insurgés am&ea ...

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1ers vols en montgolfiere


Si l'on excepte le prétendu vol de Furvin Kriakutnoi effectué en 1731, il est généralement admis que la montgolfière a été inventée par les frères Montgolfier, Joseph-Michel et Jacques-Étienne, en 1782. Mais en fait ils furent précédés par les démonstrations du prêtre brésilien Bartolomeu Lourenço de Gusmão, qui a fait voler des petits ballons à air chaud en août 1709, au Portugal (lien à établir entre la lanterne céleste chinoise qui fut utilisée depuis le iiie siècle av. J.-C. et l'expérience du prêtre).

Le premier vol officiel de leur ballon à air chaud a été fait place des Cordeliers à Annonay le 4 juin 1783. Le 19 septembre de la même année, un coq, un mouton et un canard firent l'expérience du premier vol habité à Versailles devant le roi Louis XVI, leur ballon s'est envolé jusqu'à 480 mètres. Le 19 octobre à la Folie Titon, aujourd'hui située rue de Montreuil à Paris, à l'époque encore bourg de Saint-Antoine, le premier vol humain eut lieu, effectué par Jean-Baptiste Réveillon, Jean-François Pilâtre de Rozier et Giroud de Villette. Le ballon est alors captif, c'est-à-dire relié au sol par un cordage (plus tard un câble métallique).

Le 21 novembre 1783, Jean-François Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes firent un second vol, qui fut commémoré plus officiellement comme étant le premier. Jean-François Pilâtre de Rozier perdit la vie quelque temps plus tard lorsque sa rozière, aérostat hybride constitué d'un ballon à gaz enfermé dans une enveloppe de montgolfière (la chaleur du foyer dilate le gaz et évite ainsi l'emport de lest), prit feu et chuta.

La montgolfière est un aérostat dont la sustentation est assurée par de l'air chauffé contenu par une enveloppe. La différence de masse volumique avec l'air environnant, plus froid, crée une poussée assurant la sustentation (poussée d'Archimède). Le maintien en température de l'air de l'enveloppe nécessite l'emport d'un carburant et d'un brûleur.
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Si l'on excepte le prétendu vol de Furvin Kriakutnoi effectué en 1731, il est généralement admis que la montgolfière a été invent&e ...

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Démonstration aux États particuliers du Vivarais d'un ballon à air chaud inhabité mis au point par les frères Montgolfier


Si l'on excepte le prétendu vol de Furvin Kriakutnoi effectué en 1731, il est généralement admis que la montgolfière a été inventée par les frères Montgolfier, Joseph-Michel et Jacques-Étienne, en 1782. Mais en fait ils furent précédés par les démonstrations du prêtre brésilien Bartolomeu Lourenço de Gusmão, qui a fait voler des petits ballons à air chaud en août 1709, au Portugal (lien à établir entre la lanterne céleste chinoise qui fut utilisée depuis le iiie siècle av. J.-C. et l'expérience du prêtre).

Le premier vol officiel de leur ballon à air chaud a été fait place des Cordeliers à Annonay le 4 juin 1783. Le 19 septembre de la même année, un coq, un mouton et un canard firent l'expérience du premier vol habité à Versailles devant le roi Louis XVI, leur ballon s'est envolé jusqu'à 480 mètres. Le 19 octobre à la Folie Titon, aujourd'hui située rue de Montreuil à Paris, à l'époque encore bourg de Saint-Antoine, le premier vol humain eut lieu, effectué par Jean-Baptiste Réveillon, Jean-François Pilâtre de Rozier et Giroud de Villette. Le ballon est alors captif, c'est-à-dire relié au sol par un cordage (plus tard un câble métallique).

Le 21 novembre 1783, Jean-François Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes firent un second vol, qui fut commémoré plus officiellement comme étant le premier. Jean-François Pilâtre de Rozier perdit la vie quelque temps plus tard lorsque sa rozière, aérostat hybride constitué d'un ballon à gaz enfermé dans une enveloppe de montgolfière (la chaleur du foyer dilate le gaz et évite ainsi l'emport de lest), prit feu et chuta.

La montgolfière est un aérostat dont la sustentation est assurée par de l'air chauffé contenu par une enveloppe. La différence de masse volumique avec l'air environnant, plus froid, crée une poussée assurant la sustentation (poussée d'Archimède). Le maintien en température de l'air de l'enveloppe nécessite l'emport d'un carburant et d'un brûleur.
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Si l'on excepte le prétendu vol de Furvin Kriakutnoi effectué en 1731, il est généralement admis que la montgolfière a été invent&e ...

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debut de la colonisation de l'Australie


Le débarquement de Cook marqua le point de départ de l’intérêt britannique en Australie et de la colonisation ultérieure de ce nouveau « continent du sud ».

À partir de 1787, année du départ de la First Fleet (« Première flotte »), cette région a servi de colonie pénitentiaire pour l'empire britannique1. Le jour d'arrivée de cette flotte est devenu la date de la fête nationale australienne.
Botany Bay (littéralement « baie botanique ») est une baie située à Sydney en Nouvelle-Galles du Sud (Australie), à quelques kilomètres au sud du centre de la ville (Sydney central business district). Cette baie fut le théâtre du débarquement de James Cook qui naviguait sur l’Endeavour.
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Le débarquement de Cook marqua le point de départ de l’intérêt britannique en Australie et de la colonisation ultérieure de ce nouveau &laqu ...

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Georges Washington designé premier président des Etats-Unis d'Amerique


George Washington (22 février 17321 - 14 décembre 1799) est le chef d’état-major de l’Armée continentale pendant la guerre d’indépendance (1775-1783) avant d'être le premier président des États-Unis (1789-1797). Né à Pope's Creek dans la colonie britannique de Virginie, il est l'un des planteurs les plus riches de la région avec son domaine de Mount Vernon. Grâce à sa participation à la guerre de Sept Ans (1756-1763), il devient rapidement célèbre des deux côtés de l'Atlantique et s'intéresse aux questions politiques. Son engagement dans la Révolution américaine ainsi que sa réputation le portent au poste de commandant des troupes américaines, qu'il organise et mène à la victoire finale, avec l'aide des Français, sur la métropole britannique. Après le conflit, il participe à la rédaction de la Constitution américaine et fait l’unanimité lors de la première élection présidentielle. Pendant ses deux mandats, George Washington montre ses qualités d'administrateur habile, malgré les difficultés internes et la guerre en Europe. Il a laissé son empreinte sur les institutions du pays et sur l’histoire nationale.

Considéré comme l'un des Pères fondateurs des États-Unis par les Américains, George Washington a fait l'objet de nombreux hommages depuis la fin du xviiie siècle : son nom a été donné à la capitale des États-Unis, à un État du nord-ouest de l'Union, ainsi qu'à de nombreux sites et monuments. Son effigie figure depuis 1932 sur la pièce de 25 cents (quarter) ainsi que sur le billet d'un dollar.
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George Washington (22 février 17321 - 14 décembre 1799) est le chef d’état-major de l’Armée continentale pendant la guerre d’ind&eacut ...

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France: Ouverture des États généraux à Versailles


Les États généraux furent convoqués par le roi de France et de Navarre, Louis XVI, le 24 janvier 17891.

Ils se composèrent de près de 1 200 députés élus, dans les pays d'élections, selon le règlement général du 24 janvier 1789 et les deux tableaux y annexés, et, dans les pays d'états, selon des règlements particuliers5.

À la suite du doublement du Tiers état, décidé le 17 décembre 1788, et du refus de la noblesse de Bretagne de s'y rendre, les députés du Tiers état y étaient majoritaires.

Ils s'ouvrirent, à Versailles, le 5 mai 1789, par une séance solennelle organisée par le grand maître des cérémonies de France, Henri-Évrard, marquis de Dreux-Brézé, dans une salle provisoire à colonnes qui avait été érigée, dans l'urgence, par l'architecte Pierre-Adrien Pâris, derrière l'hôtel des Menus-Plaisirs de l'avenue de Paris.

La veille, le 4 mai, les députés déjà présents à Versailles avaient participé à une procession dite du Saint-Sacrement, qui partit de l'église Notre-Dame et les conduisit à l'église Saint-Louis.

Du 6 mai au 27 juin, les états généraux siégèrent, par ordre : les députés du clergé dans la chambre du clergé, ceux de la noblesse dans la chambre de la noblesse et deux du tiers état dans une troisième chambre qui prit le nom de Communes.

Le 27 juin, après l'échec de la séance royale du 23 juin, Louis XVI enjoignit aux chambres des députés des deux premiers ordres — le clergé et la noblesse — de rejoindre celle du tiers état.

Depuis le 17 juin, celle-ci s'était constituée en Assemblée nationale. Les députés du tiers état avaient été rejoints, le 22 juin par 149 députés du clergé, le surlendemain, par deux autres députés du clergé, le 25 juin, par neuf autres et quarante neuf députés de la noblesse et, le lendemain, par trois députés du clergé.

À la suite du Serment du Jeu de paume du 20 juin, l'Assemblée nationale devint constituante, fonction qu'elle exerça à compter du 9 juillet et que Louis XVI lui reconnut, le 5 octobre, en acceptant tant la Déclaration des droits et l'homme et du citoyen que les Articles de constitution qu'elle avait décrétés.

Les États généraux de 1789 sont les premiers états généraux du royaume depuis ceux de 1614. Ce sont aussi les derniers de l'Ancien Régime.

Cette assemblée des trois ordres (clergé, noblesse et Tiers état) est convoquée par le roi pour débattre des problèmes du pays.

L'aristocratie conservatrice, mais qui souhaite en finir avec la monarchie absolue imposée par Louis XIV et incarnée par Louis XVI, et reprendre ainsi ses pouvoirs d'autrefois.
Le haut-clergé sous nette influence aristocratique et qui profite du système fiscal en place, désire majoritairement le maintien du statu quo.
Aux états généraux, la noblesse est représentée par 270 députés. Le clergé est représenté par 291 députés. Le Tiers état, enfin, est représenté par 578 députés. Le vote devant avoir lieu par ordre, le clergé et la noblesse sont majoritaires avec 2 voix contre 1, et toute décision a des chances de leur être favorable. Mais il existe déjà dans ces deux « États », d'ardents réformateurs qui ne sauraient tarder à devenir encore beaucoup plus engagés (cependant, à cette époque personne ne parle encore de révolution).

Le clergé et la noblesse ne forment pas des ordres totalement homogènes ; il faut noter la présence du bas-clergé, traditionnellement favorable au monde paysan, ainsi que l'existence d'une petite noblesse rurale – par exemple en Bretagne[réf. nécessaire] –, dont les perspectives sont bien différentes de celles de la Cour.
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Les États généraux furent convoqués par le roi de France et de Navarre, Louis XVI, le 24 janvier 17891.

Ils se composèrent de prè ...

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Serment du Jeu de Paume. Les députés de l'Assemblée Nationale jurent de ne pas se séparer avant d'avoir donné une constitution à la France


Le serment du Jeu de paume le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles, a été pris par les 578 députés du Tiers état, du clergé et de la noblesse lors des États généraux de 1789. En réalité, seuls 300 sont présents. Face aux pressions du roi de France Louis XVI, ils firent serment de ne pas se séparer avant l’élaboration d’une Constitution. Cet engagement, dénué d'existence juridique dans le cadre de l'Ancien Régime prévalant encore, a un impact symbolique et politique très fort, qui en fait un moment important des préludes de la Révolution française. Préfigurant la souveraineté nationale et la séparation des pouvoirs, il amènera la réunion des trois ordres (Noblesse, Clergé, Tiers-États) en une « Assemblée nationale constituante », dont sera issue l'abolition de la féodalité (4 août 1789), la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789), et les grands principes de la Constitution (fin 1791).
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Le serment du Jeu de paume le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles, a été pris par les 578 députés du Tiers état, ...

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Revolution Francaise: Prise de la Bastille


La prise de la Bastille, survenue le mardi 14 juillet 1789 à Paris, est l'un des événements inauguraux et emblématiques de la Révolution française.

Cette journée, durant laquelle la Bastille est prise d’assaut par des émeutiers, est, dans la tradition historiographique, considérée comme la première intervention d'ampleur du peuple parisien dans le cours de la Révolution et dans la vie politique française.

Le siège et la reddition de la forteresse royale s'inscrivent dans une période de vide gouvernemental, de crise économique et de tensions politiques à la faveur de la réunion des États Généraux et de leur proclamation par le Tiers en Assemblée constituante. L'agitation du peuple parisien est à son comble suite au renvoi de Necker (11 juillet) et du fait de la présence de troupes mercenaires aux abords de la ville.

Si son importance est relative sur le plan militaire, l'événement est sans précédent par ses répercussions, par ses implications politiques et son retentissement symbolique.
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La prise de la Bastille, survenue le mardi 14 juillet 1789 à Paris, est l'un des événements inauguraux et emblématiques de la Révolution fran&cce ...